Thứ Sáu, 1 tháng 11, 2013

histoire des sciences et théorie de progrès : thèse de doctorat de 3e cycle / nguyễn ngọc lan

histoire des sciences et théories du progrès
par nguyễn ngọc lan - ed. tin, paris - 1999
   
     Lời dẫn.

     Trong những cuốn sách được tặng,  chỉ giữ lại đôi ba, trong đó có luận án tiến sĩ đệ 3
 cấp / Nguyễn ngọc Lan

       ( Thèse de Doctorat de 3e Cycle présentée le 21 novembre 1964, a la Sorbonne ( salle Liard), devant un jury composé de Mr Georges Canguilhem, Professeur d' Histoire et Philosophie des Sciences, Mlle Suzanne Bachelard, Professeur d' Histoire et Philosophie des Sciences exactes à la Faculté des Lettres de Paris, et Mr Yvon Belaval, Professeur à là Faculté des  Lettres de Lille - p.  2) . 

     còn tất cả sách tôi sẽ bán 've chai' cho một chủ tiệm sách cũ ở quận Phú nhuận.  Vợ tôi thúc giục nhiều lần, vì, anh lái sách đã tới nhà 2 lần và hơn 10 cuộc gọi thúc. ( chỉ tại nữ sỉ H.H.Tr. giới thiệu anh lái sách,  không mời đã đến  ) 

     ' ...Rồi ra ông sẽ qua đời,  chẳng đứa con nào quan tâm tới chữ nghĩa,  chúng sẽ bán tống tháo hết . Còn một núi bản thảo 'Tủ sách Đại Nam văn hiến', nếu, ông gửi được ở ' Cục Lưu trữ quốc gia' thi tốt - không - gọi ve chai,  chẳng bà nào thèm nhận,  đừng nói là bán nhé  ...'

      Con gái Như Khê,  cùng chồng và 2 con gái Bảo Nghi, Tố Nghi   - một tuần vào thứ 6 -  về nhà ăn cơm với bố mẹ - Như Khê thủ thì :
    
      ....  căn nhà này , sao mẹ không bán đi, kiếm mua căn nhà nho nhỏ , gần nhà thờ , tiện đi thờ phượng .  Anh Hai và chị + 2 cháu ở Houston , anh Ba theo gái bỏ bê vợ con, mới ra tòa ly dị lần 1 , sáng nay ( 28/10/2013) - sắp tới là chị Tư ly dị, bởi,  anh Tư  phát tán ảnh trên ' Facebook ' tứ tung - vu cáo chị có bồ,  anh ấy còn đến nơi làm phá rối, chủ A Sển chịu không thấu,  bèn cho chị Tư thôi việc.  Thằng Happy ( Thiên Ân ) học bán trú trường Nguyễn văn Nghi không chịu ngủ trưa, khóc miết cả tuần lễ , cô gíáo hỏi , đứa trẻ 12 tuổi trả lời tỉnh bơ  : 

     '... học mà làm gì , ba mẹ con sắp ly dị rồi ...' 

      Lương ngọc Hà ( chồng Như Khê )  : 

    '  ... mấy vụ ly dị , bởi :' chớ mang ách với kẻ chẳng tin ' * như Chúa phán trong Kinh thánh .  Vả lại , anh Tư gốc Công giáo,  chỉ một lần duy nhất tới nhà thờ Tin lành hôm cưới,  nay, bắt 2 con đi nhà thờ Công giáo Tân định,  và còn tới nơi làm của vợ, quậy phá chị Tư, với ý đồ,  ra tòa ly dị,  hẳn , chị Tư không việc làm  , sao tòa cho phép được nuôi con , dầu là một bé gái Thiên Phước  v.v... '

   Tôi vứt cuốn sách tặng dầy cộm mà nữ sĩ Hoàng hươngTrang mới tặng vào đống sách cũ cao như núi , bởi , chiều chủ nhật này, anh lái sách tới gom  :   

   ' ... chú là người được tác giả tặng , bán sẽ mất giá,  nếu bôi tên , nhưng thôi , tùy chú ...'
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*   lấy vợ,  tìm chồng không đồng đức tin, dễ đổ vỡ. 

                                                                        ***

     Histoire des Sciences et Théories de progrès / Nguyễn ngọc Lan  * ( 1930- 2007 ) - luận án bàn về khoa học + sự tiến bộ loài người -  tác giả dẫn tư tưởng các triết gia ( chỉ nhắc một Bibliographie Générale)  đã là một kho tư liệu rồi . 

     Nào   : 

      ... Bachelard ( Gaston), Belaval ( Yvon), Bertrand ( Joseph-Louis- Francois). Bessmertny Heimann ( Bertha ) , Bouillier ( Francisque),  Bréhier ( Emile),  Bury (J.B.), Delsaux ( Hélène),
 Frankel ( Charles), Hazard ( Paul ), Koyre ( Alexandre) , Moscovici ( Serge), Neymarck
( Alfred ),  Histoire de la Science , Coll. Encyclopedie de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1957,  Histoire Générale des Sciences, Paris, P.U.F.., 1957 - 1964, en 4 vol, . 

        vậy , chỉ xin mời đọc một avant propos thôi.

      ĐƯỜNG BÁ BỔN
          SAIGON, 11/2/2013

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* khổ sách 14x 19cm, 500 trang ( cả mục lục)  in ở Saigon,  ngoài bìa Tin , Paris xuất bản 1999 - 
   trang 3:  ' mến tặng Anh Thế Phong ' /  12. 6. 1999 / ký tên  .



                                                              avant propos
                                      par nguyễn ngọc lan 
                                                   

     Pour l' être à la fois doué d' intelligence et engagé dans le temps qu' est l'homme, le progrès constitue quelque chose de distinctif, de spécifique.  L'instinct animal, comme l'a bien vu Pascal, est fixe et limité mais ' il n'en est pas de même de l' homme qui n' est produit que pour l' infinité ... De sorte que toute la suite des hommes pendant le cours de siècles, doit e^tre considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend continuellement ...'

    Cette idée d 'un progrès collectif et illimité  parai^t aujourd' hui toute naturelle et cependant, elle ne date pas de toujours dans l' Histoire de la Pensée.  Pendant longtemps, le concept du progrès n' a de signification et de dynamisme que sur le plan individuel.  Il se situe entièrement dans un ascèse.   Le Philosophe grec, le sage chinois ou le saint médiéval se souciaient avant tout d' une ascension morale ou spirituelle et ta^chaient de mobiliser la meilleure part des énergies humaines dans ce sens .

    Sur le plan "collectif, on avait tendance soit à regarder plutôt en arrière qu' en avant, soit à
 s' attendre à un aboutissemnet eschatologique de l' Histoire, soit à s' en tenir au ' Nihil novi sub sole ', soit enfin à ranger toutes les transformations de l' aventure humaine dans une palingénésie.

    Porté généralement par les croyances religieuses à regarder en arrière,  l ' homme regrettait un Age d'or ou un Paradis terrestre, expliquait son présent malheureux par une chute, une explusion originelle, et en tout cas voyait son avenir marqué d' avance par une déchéance de plus en plus profonde.   L' Histoire se présentait comme une marche à reculons par rapport à ses meilleurs moments, à son temps  d' innocence.  Si elle n' est pas toujours désespérée, c' est qu' un salut peut y intervenir, mais ce salut n' entrai^ne ordinairement qu' un retour individuel vers ce dont les hommes ont été éloignés collectivement.  Ou si ce salut s' offre comme collectif, il se place dans une eschatologie et son avènement marquera donc le fin de l' Histoire.  Ni le regret du paradis perdu, ni
 l' espérance eschatologique ne favorisaient l' idée du progres.

     L' homme n' était guère plus tenté par elle dans une réflexion plus strictement philosophique.  Tandis que l' Etre captait son attention aux dépens de la multiplicité, la permanence le frappait plus que le changement et par suite, l' Histoire perdait tout intérêt devant le ' Nihil novi sub sole '  qui fait partie intégrante de la sagesse populaire de plus d' une civilisation.  Ou quand il n' était particu-lièrement sensible aux transformations politiques, éthologiques constatables d' une générations à
l' autre, l évolution qu' il concevait alors n' allait pas plus loin qu' une révolution cyclique.  L' Histoire varie mais ne varie pas autrement que le temps aux quatre saisons.  Peu importe que le soleil tourne de la terre ou que la terre tourne autour du soleil, l' Histoire, elle aussi, tourne en rond.

    La Renaissance des Lettres de par son nom même, ne prétendait pas être autre chose qu' une tentative de rattrapage.  Si plus tard, à l' époque de l' apogée de classicisme francais, le génie d' un Corneille ou d' un Racine faisait soupconner leur supériorité par rapport au Grecs et aux Latins, la Querelle des Anciens et des Modernes, dans la mesure òu elle se limitait au domaine littéraire, ne pouvait mener nulle part; car il ne serait jamais évident ni qu' Homère soit effectivement surpassé, ni qu' il doive être surpassé.

    Dans un autre domaine, la reconnaisance du triomphe de la philosophie cartésienne ne semble pas avoir été plus propice à l' idée  du progrès.  Tout en exaltant volontiers le rôle du Discours de la Méthode dans  l' essor scientifique de son temps, Fontenelle n' hésista pas de faire de Descartes un métaphisicien aussi désabusé que les autres une fois arrivé dans l' empire des morts.

     Anisi croyances religieuses, réflexions philosophiques, histoire de la littérature ou celle de la métaphysique, rien ne favorisait l' affirmation du Progrès.  Mais il n' en aurait pas été de même pour ce qui regarde les sciences.  Nous nous proposons d' étudier les rapports aui pouvaient exister effectivement entre l' Histoire que l' on commencait à en faire au XVIIIè siècle et l 'idée du Progrès.  Nous cherchons à voir dans quelle mesure celle-ci trouvait dans celle-là un terrain de choix pour son enracinement et ses multiples développements.

     La première partie de notre travail sera axée sur la personnalité et l'oeuvre de Fontenelle à cause de la signification particulière qu'elles devront prendre dans notre perpective.

    En effet, parmi tous ses contemporains, Fontenelle a été le seul à ébaucher une Histoire Genérale des Sciences, ou du moins une Histoire qui touche pratiquement à toutes les Sciences.  Selon Mr Maurice Daumas, Fontenelle a été même ' le premier écrivain que l' on puisse considérer comme un historien des sciences'! (1)

    D' autre part, Fontenelle a eu le privilège de vivre centenaire. Et, comme écrit Laborde-Milaa,

' il ... su^t veillir.  Parti en arrière de son temps, il ne tarda pas, le gros de la troupe une fois rejoint, de le traverser de bout en bout et de passer à l' avant-garde, accomplissant ce merveilleux tour de force de vivre en un continuel progrès... De telle sorte que l' étudier, c'est, si l'on veut bien oublier la coupure chronologique de 1700 et la coupure historique de 1715, voir se dérouler d 'une traite environ cent ans de la vie des esprits en France, et même hors de France, et lier ainsi tout naturellement deux siècles d' ailleurs assez hétérogènes'  (2)  Deux siècles assez hétérogènes peut-être, mais certainement pas durant les décennies par lesquelles ils se sont touchés : périod  carac-
térisée par cette ' Crise de conscience européenne ' que Paul Hazard place approximativement entre deux dates: 1680 et 1715.  La vie de Fontenelle a déborde largement des deux bouts cette période cruciale, et, pour ses années les plus actives et les plus fécondes, a commencé précisément avec elle si on les compte à partir de la date vers laquelle a été ébauché le traité De l' histoire .  Avec cette longue vie, la durée exceptionnelle de sa charge de Sécretaire Perpétuel de l' Académie Royale des Sciences le désigne comme le meilleur témoin de son temps.

    Enfin, chez ce ' philosophe désabusé (3) qui a toujours opté pour un bonheur simple, une vie sans ambitions, qui par moments, a préfére ne regarder l' histoire tumultueuse des hommes que de loin et avec un certain sourire (4), la conscience du progrès, pour autant que nous aurons pu la faire ressortir, ne prendra que tout son relief.   Nous ne nous apercevrons que mieux du rôle de l' Histoire des Sciences le long du cheminement qui a pu conduire les penseurs d' une reflexion plutôt grave et toute centrée sur les valeurs permanentes de l' être en général comme de la nature humaine en particulier, aux théories toutes tournées vers un avenir qui chante parce qu' il change.

    Après Fontenelle, ce sera l'ensemble des histoires des sciences du XVIIIe siècle que nous passerons en revue, en commencant par un peu apercu général sur leurs oeuvres et en essayant dans le suite
d' en d'égager les lignes de force intéressant notre propos.   La dernière partie de notre étude tendra à se concentrer sur Condorcet.  Comme Fontenelle avait fair le lien entre deux siècles, Condorcet,  à son tour, par ses multiples activités de mathématicien, de philosophe, d' écononomiste, puis d' homme d' action en pleine Révolution Francaise, a mieux que personne résumé en sa vie ' tous les aspects de l' évolution inteclectuelle du XVIIIe siècle et son passage de la théorie à l' action ' (5) et même à
 l' action menée jusqu'à  la crise et au drame.  En particulier on pourrait considérer L' Equisses d' un Tableau Historique des progrès de l' Esprit humain ( 1793- 1794) comme l' expression la plus complète et la plus décisive sinon comme l' aboutissement logique et chronologique d' un siècle
d' histoires des sciences et de théories du progrès qui a commencé avec la Digression sur les Anciens et les Modernes ( 1688).  Du reste, c' est pour ces mêmes raisons que nous choisirons de ne pas toucher à l' essor de l' Histoire de la Chimie quis se déclara au lendemain de la Révolution avec les oeuvres de Wiegleb, Fourcroy et Gmelin et qui aurait été suscité par une autre révolution, celle accomplie chez les chimistes par Lavoisier.

     Nous voudrions exprimer ici notre profonde reconnaissance à l'égard de Monsieur le Professeur Georges Canguilhem en qui nous avons eu le bonheur de trouver bien plus qu'un professeur, un mai^tre  avec tout ce que ce mot évoquer en Extrême Orient. C'est dire que nous ne lui devons pas que des conseils et des suggestions.  Sur le point de quitter la France, nous tenons aussi à rendre hommage, par ce modeste travail, à l' Université de Paris et à tous nos professeurs dont nous tâcherons de retenir plus encore que l' enseignement, le magnifique témoignage d'un commun et constant respect de la liberté d' esprit .
   []

                                                                                                                       ÉTÉ 1964
                                                                                                                      n.n.l.

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1.   M. Daumas,  Histoire de la Science, Préf.,  pp. xiij-xiv.
2.   Labord-Milaa,  Fontenelle, Intrd.,  pp. 6-7.
3.   F. Grégoire,  Fontenelle, une ' Philosophie' désabusée,  Nancy, 1947.
4.   J.R. Carré,  La Philosophie de Fontenelle ou le sourire de la Raison,  Paris 1932 .
5.  A. Koyre, art. ' Condorcet',  dans  Revue de Métaphysique et de Morale, 
           Avril 1948, p. 166, en note. 
                                                             

   
                                     


   

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